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XII

LE NUMÉRO DEUX


Dans cette même journée du dimanche, la garnison allemande de Québec avait reçu du renfort. Quelques centaines de fantassins, grenadiers, artilleurs lui étaient arrivés par trains spéciaux sur les chemins de fer de la rive sud.

En même temps, le haut commendement recevait pour la première fois des nouvelles précises des autres corps d’invasion. Ces communiqués étaient loin d’être bien rassurants. Partout le long de la frontière de Québec et d’Ontario, les tentatives d’envahissement avaient plutôt misérablement échoué.

Plusieurs milliers de Canadiens-français de la Nouvelle-Angleterre avaient passé la frontière en contrebande pour venir prêter main-forte à leurs compatriotes.

Partout, la vigilance des autorités canadiennes avait assez bien réussi à déjouer des plans pourtant concertés avec une habileté infernale.

On avait fait en outre des perquisitions domi-