Page:Barthe - Similia similibus ou la guerre au Canada, 1916.djvu/182

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certain ensemble sur le terrain. Quant au maniement de l’arme, on pouvait compter sur eux.

Ce ne fut pas là le seul fruit de sa glorieuse expérience que M. de Saint-Denis devait contribuer au succès de la journée.

— Nous avons à faire à des enragés, s’était-il dit. Mais il faut leur montrer qu’il ne fait pas bon se frrotter à un vieux de la vieille qui connaît le jeu.

Après s’être un peu creusé la cervelle pour inventer quelque bon tour de Jarnac à jouer à ces coquins d’Allemands, il s’écria tout-à-coup : Eurreka ! se rendit auprès du commandant de la troupe régulière et lui parla à l’oreille…

On se comprend à demi-mot entre grands stratégistes. All right. Suffit. C’est tout.

Aussi faut-il renoncer à peindre la double surprise qu’éprouvèrent les porteurs des instructions numéro deux lorsqu’à leur arrivée aux abords du village, ils se virent en face d’un large et impassable réseau de broche épineuse, derrière lequel se dressait une petite armée en parfait ordre de bataille.

Leur stupeur s’accentua davantage à la vue du miracle qui s’opérait tout près d’eux, sur