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Quand ce fut fini, il saisit un poulet pour le manger. Les propriétaires de cette peau allèrent dans le jardin. Cette peau se changea de nouveau en un même oiseau : il appela les poulets ; il dansa le chelecheteche. Les gens se cachèrent pour voir comment il réussissait à manger les poulets : ils virent ce grand oiseau, le métamorphosé, et le tuèrent.

J’ai broyé de la bouillie de fèves, sur le soir, à la porte et j’y vais. Retire les patates du feu, elles brûlent.



LXVI. — CHAMBALA[1]

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LA COURGE QUI PARLE[2]


Il y avait une fois un grand village, et les petits enfants allaient jouer dans les champs. Ils virent une fois une courge et dirent :

— La courge devient grosse.

Alors elle parla tout à coup :

  1. Le Chambala est parlé dans l’Ousambara, sur les bords du Pangani, dans l’Afrique orientale allemande.
  2. Seidel, Geschichten und Lieder der Afrikaner, Berlin, Schall et Grund, s. d, in-12, p. 174-175.