Et Yève crie av l’Éléphant :
— Compère, mo pioce fine dimancé ; amène vous la tête pour mo emmance mo pioce.
L’Éléphant amène la tête, Yève emmance pioce.
— Avlà, ène coup, pioce l’Éléphant oussi fine dimancé.
L’Éléphant crie au Yève :
— Compère, mo pioce fine démancé : amène vous la tête pour mo emmance mo pioce !
Lékeir Yève alle loin. Li dire av l’Éléphant :
— Vous napas çagrin, moi, mo comrade ? Ene ptit ptit la tête comment ça ! premier coup vou a casse li.
L’Éléphant commence en colère :
— Mo napas cône ça, moi, compère. Nous fine faire condition ; lhère ous pioce ti dimancé, mo fine done vous mo la tête. Açthère mo pioce qui dimancé ; vous bisoin donc moi vous la tête pour mo emmance li.
Yève napas voulé amène la tête ; l’Éléphant voulé batte Yève ; zaute lève éne grand dispite ; Yève sauvé. Zassociés fine casse cordon ; Yève av l’Éléphant quitte travaille ensembe.
Avlà ène zour l’Éléphant faire ène bal. Li engaze tout zanimaux, xepté Yève.Tourtie qui pour zoué la misique ; so viélon ène calebasse.
Quand Yève coné qui Tourtie qui pour alle misicien dans bal, li dire Tourtie :