singe ce bout de queue pour une balle de riz Balam.
Maintenant j’ai dit : Allez.
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COMPÈRE LAPIN ET MONSIEUR DINDON
ous les soirs, quand compère lapin revenait de son travail, il traversait une cour
où il y avait un gros dindon qui dormait
sur son perchoir, et, comme tous les autres dindons,
celui-là mettait aussi sa tête sous ses ailes
pour dormir.
Tous les soirs, compère lapin s’arrêtait pour regarder ce dindon et il se demandait ce qu’il avait fait de sa tête. Enfin un soir, il fut si curieux qu’il s’arrêta en bas du perchoir et dit :
— Bonsoir, monsieur dindon.
— Bonsoir, dit le dindon sans lever la tête.
— Est-ce que vous avez une tête, monsieur dindon ?
— Oui, j’ai une tête.
— Où est-elle ?
— Elle est là.
Compère lapin eut beau regarder, il ne vit pas la tête de M. dindon. Comme il vit que le dindon ne voulait pas causer avec lui ni lui montrer où