Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/242

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IRÈNE.

Fais attention ; on t’épie.

RICHARD.

Je vais prendre conseil de Soubrian et de Lignières. Ils vont m’aider !

IRÈNE.

Et n’agis pas à la légère. Pour l’instant, je te prie de faire attention. Qu’on ne t’entende pas ! Rien n’est grave là-dedans, seulement Chadeaux mère semble un peu… bégueule… au point même de me taper sur les nerfs et je te conseille d’étouffer le son de votre voix.

RICHARD.

Nous allons délibérer à côté.

IRÈNE.

Ferme la porte surtout.

RICHARD, (appelant ses amis).

Lignières… Soubrian…

(Richard leur dit un mot à voix basse et les entraîne dans le grand salon.)
COLETTE.

Quoi ? quoi ?… Ils nous plaquent encore ?… Délicieux jeunes gens !

(La porte se referme.)