Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 9, 1922.djvu/131

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

statue qui est presque au pied de l’escalier.

(On se dirige en masse dans le fond à droite. Il ne reste plus sur la scène que Madame Bouguet, Hernert, Hervé. Edwige, à ce moment, sort de l’orangerie et passe en se dirigeant vers sa maison.)
MADAME BOUGUET, (l’apercevant.)

Edwige, tu ne viens pas ?

EDWIGE.

Non. Je vais me coucher. Je n’en peux plus.

MADAME BOUGUET.

Tu n’attends pas la fin ?

EDWIGE.

Je suis prise d’un véritable étourdissement. Je monte dans ma chambre. Excusez-moi, et à demain.

MADAME BOUGUET.

Tu n’as besoin de personne ?

EDWIGE.

J’ai prié la femme de chambre, au contraire, de ne pas me réveiller.

MADAME BOUGUET.

Le bruit ne te dérangera pas ?

EDWIGE.

Pas le moins du monde. Avant un quart d’heure, je serai endormie. Je n’en peux plus !

UN PRÉPARATEUR, (appelant dans le fond.)

Vous venez écouter, Hervé ?

HERVÉ.

J’arrive. Une seconde.

(Edwige est entrée dans le pavillon. Elle attend à l’intérieur. On entend plus loin une voix qui psalmodie quelques vers. Madame Bouguet, au premier plan, donne un ordre à Hervé.)