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MARTHE.

Oh ! ne vous donnez pas la peine, madame, je vais y aller moi-même…

GRAND’MÈRE.

Non, non, reste… puisque je suis levée…

(Elle s’en va par la porte de l’escalier. Marthe, seule, tricote. Quelques instants se passent. Maxime paraît à la porte de droite. Il entre, un portefeuille sous le bras.)


Scène III


MARTHE, MAXIME.

MARTHE, interrogeant.

C’est vous Félicie ?

(Maxime pose son portefeuille sur la table, puis doucement et par détour, il vient embrasser Marthe furtivement.)
MARTHE.

Maxime !… Comme vous êtes bon, Maxime, de m’avoir embrassée ainsi ! J’avais si peur que vous m’en vouliez…