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Vous n’aurez que du vin, mais du vin ardent.
(Elle leur verse à boire.)
Resterez-vous à coucher ici ?
ALIETTE.
Non ! non ! non !
ERVOANIK.
Comme vous voilà prompte à répondre !
Si vous restiez on vous ferait un lit bien doux…
la lune ne vous y troublera pas ;
un lit de chêne blanc pour dormir, n’est-ce pas ?
et un rossignol au-dessus chantera.
ALIETTE.
Oh ! non, non, oh ! nous marcherons cette nuit.
Je vous supplie. J’en ai fait vœu…
vous le voulez ?
ERVOANIK.
C’est bien donc. Après le souper, vieille mère,
nous vous dirons adieu jusqu’au premier revoir.
LA VIEILLE.
Faites comme bon vous semble, jeune homme.
(Elle lui verse encore à boire. Aliette la surveille anxieusement.)
Je ne sais si c’est la fatigue