bientôt, ils t’entameront le cœur,
et tu n’auras pas, — c’est grand deuil vraiment, —
avec quatre cierges de cire,
des vierges pour t’ensevelir,
sur l’aire de ta maison.
Souffre, souffre, ma créature,
torture-toi pour ceux qui te feront torture…
Ah ! que ne continues-tu le bel ouvrage
de ta bouche dépérie !…
Songe donc à cette joie : te venger en aimant,
donner la mort dans la joie,
donner la mort, sans le couteau !
Ah ! tu avais bien commencé, et tu n’étais pas
la pécheresse de ton cœur…
Où courent-ils les amoureux que je t’ai vus ?
Où courent-ils, empoisonnés ?
Guyon Quéré et Prinsaüs,
et Rédernec, les maltôtiers,
et le seigneur de Rosambo ?
Achève donc… cours ici… cours ailleurs…
Mange-les tous. Ah ! si je le pouvais encore,
habitants, je vous causerais de la douleur.
Je mettrais le feu à Rumengoff,
à Kermataman et au Colledo,
sur toute la terre du bon pardon !