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rien à vous reprocher !… Au moment où Paul a voulu entrer à la Compagnie du P.-L.-M., vous avez appuyé de l’épaule… alors !…
(Elle fait un geste vague.)
LEVASSEUR.
Et maintenant ?
(Jeanne essaie de parler, puis elle paraît prise d’une faiblesse.)
JEANNE.
Je vous demande pardon !…
LEVASSEUR.
Vous souffrez ?
JEANNE.
Un peu d’émotion… beaucoup même !
LEVASSEUR, (il la fait asseoir.)
Vous avez mauvaise mine, en effet… Vous ne vous sentez pas malade, depuis quelque temps ?… Voulez-vous que je vous envoie mon docteur ? qui est en même temps un ami… un homme excellent !…
JEANNE.
Non, non, merci… je ne suis pas malade du tout… Oh ! le coffre est solide !
LEVASSEUR.
Jeanne, peut-être devriez-vous, à votre âge, ne plus travailler…
JEANNE.
Ne plus travailler !… Qu’est-ce que je deviendrais alors, merci bien !… Et, d’ailleurs, je ne me fatigue pas… maintenant je suis surveillante au bureau de Passy.