prend son petit sac, sur le bureau.) Il avait quelque chose à te dire ! Il te l’a dit, Gabriel !… Quoi ?… je n’en sais rien ! mais tu vas être fixé là-dessus… Voilà pourquoi aussi je voulais te voir au lieu de t’écrire ! Je voulais te remettre ça !… Avant son départ, il avait classé quelques papiers et, bien en évidence dans un tiroir, il y avait cette lettre… La voici… À mon père, si je ne reviens pas. Prends…
C’est simple… c’est très beau !… Un grand cœur, celui qui a pu écrire ces paroles mesurées, si dignes et si simples, si naturelles ! Lis… Comme c’est beau !
Ah ! je le reconnais bien là !… Oui, c’est bien ce que je pensais qu’il t’avait écrit… des mots d’adieu : Mon père, je ne vous ai pas assez connu pour vous dire ici un adieu… Tiens, reprends ça… dépêche-toi… J’aime mieux ne pas lire, ça me fait trop de mal !
Jeanne, tu sais que je réservais une dot à cet enfant. Cet argent sera reporté immédiatement sur ta tête. J’entends que tu vives dans le plus large confort. Si tu persistes à travailler pour occuper tes heures douloureuses, je tiens au moins à ce que…