Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 12, 1922.djvu/342

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PHILIPPE.

Fais-le entrer ici… nous lui parlerons aussi…

LEVASSEUR, (montrant Bleuette.)

Mes enfants !… Tout de même…

BLEUETTE.

C’est vrai… Je suis de trop. Je m’en allais, d’ailleurs. Il faut que je passe prendre maman au thé de la rue Royale, à cinq heures.

PHILIPPE.

Déjà !

BLEUETTE.

Et je vous prie, Philippe, de ne pas m’accompagner, même jusqu’à la porte. Restez… Passez-moi mon sac. (Philippe le lui tend.) Merci !

PHILIPPE.

Alors, demain matin, j’irai vous prendre à dix heures, voulez-vous, pour monter à cheval ?

BLEUETTE.

C’est ça, un tour au Bois. Au revoir, maman.

MADAME LEVASSEUR, (elle l’embrasse.)

Au revoir, ma fille chérie.

BLEUETTE, (va à Levasseur.)

Et vous, shake-hands… (Elle lui serre la main.) Papa, vous êtes un bon gros.

(Elle se dirige vers la porte.)
LEVASSEUR.

Est-elle gentille !