Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/109

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QUELQUES FEMMES, se soulevant à peine.

La voilà !

LE GARDIEN.

Tiens, prends ça, c’est une dame qui te l’envoie.

LA MASLOWA, se levant.

Quelle dame ?

LE GARDIEN, lisant.

Madame Kataïew.

LA MASLOWA.

Oh ! qu’elle est gentille ! (Aux femmes.) Madame Kataïew, c’est mon ancienne patronne… Elle était bonne pour toutes ces demoiselles !…

LE GARDIEN.

Voilà, il y a deux roubles cinquante kopecks et une boîte de cigarettes.

LA MASLOWA, empoignant le paquet.

Ah ! enfin, je vais pouvoir boire et fumer !

LE GARDIEN.

Allons, tu vas t’en payer, hein ?

(Il sort.)
LA BEAUTÉ.

Tu vas nous en offrir, j’espère ?

LA MASLOWA.

Je crois bien !

(Elles se rapprochent de la Maslowa.)