Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/252

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MADAME CHADEAUX.

Madeleine a un cours demain matin de bonne heure.

MADELEINE, (à Richard, en passant.)

Vous n’avez pas été gentil pour moi, ce soir.

RICHARD.

Je vous demande pardon. Des affaires pressées. Mais, si vous le permettez, je vais vous mettre à votre porte.

IRÈNE, (de loin, à Richard.)

Richard ? Tu accompagnes Mme  Chadeaux.

MADAME CHADEAUX.

Oh ! ce n’est pas la peine.

MADELEINE.

Maman, nous allons aller à pied ; c’est si près.

IRÈNE, (à la marquise.)

Mme  Chadeaux habite rue Margueritte, à deux pas. (Prenant à part Richard, pendant que les Chadeaux se préparent.) Eh bien ?

RICHARD.

Eh bien, je viens d’arranger quelque chose avec Soubrian. Il va d’abord aller la trouver aux Variétés où elle devait passer la soirée avec des amis. Moi, j’irai chez elle directement, et je serai net.

IRÈNE.

Modère-toi, surtout. Pas de bêtises. (À Georget qui se rapproche.) Vous êtes au courant, Georget ?