Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/261

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IRÈNE.

Quelle heure, Georget ?

GEORGET, (regardant sa montre.)

Onze heures et demie !

IRÈNE, (à la marquise.)

Il n’est que minuit trente-cinq.

LA MARQUISE, (se levant précipitamment.)

Minuit trente-cinq ! c’est effrayant… J’avais commandé la voiture pour onze heures. Au revoir, monsieur. Quand vous passerez de mon côté…

GEORGET.

Infiniment aimable !

LA MARQUISE, (à Irène qui la conduit.)

Ne me raccompagnez pas, chère amie, je vous en prie.

IRÈNE.

Comment donc !

LA MARQUISE.

Il est charmant, ce garçon. Et bien élevé !

(Elles sortent toutes deux. Une seconde Georget reste seul.){d