Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/337

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que tu voudras, ici, chez elle. Je ne suis pas jalouse ; tu le sais bien, cher chéri. Je suis même très heureuse qu’elles viennent ce soir, nos voisines, car elles vont venir, tu sais, pour… la machine, là…

(Elle montre le ciel.)
GEORGET.

Je sais. On ne m’a accordé la permission de minuit qu’en faveur de cet événement.

IRÈNE.

C’est curieux, une éclipse ? Je n’en ai jamais vue. Ça m’impressionne…

GEORGET.

Il faut avoir vu ça. Puis, c’est une distraction.

LOUISA, (entrant par le jardin.)

Madame, voilà Mme  Ledoux qui arrive à la grille.

GEORGET.

Zut !

IRÈNE.

Pourquoi ?

GEORGET.

Cette vieille roulure m’insupporte…

IRÈNE.

Georges !

GEORGET.

Vrai, je ne comprends pas cette relation… ni ton intimité avec un laissé pour compte pareil !…