Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/371

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RICHARD.

Naturellement.

IRÈNE.

Je pourrai peut-être aller le voir… si on me laisse entrer… parce que, quand on passe, n’est-ce pas ?

RICHARD.

Mais rien n’est plus facile… Tous les jours à six heures tu pourras le demander.

IRÈNE.

S’il vaut mieux ne pas dire que je suis sa mère…

RICHARD.

Tu plaisantes.

IRÈNE.

On ne sait jamais… Ça pourrait le gêner. (Un long silence.) Et ta femme va bien ?… Elle n’a pas été trop éprouvée ?

RICHARD.

Non, non, je te remercie… Elle a été très bien soignée. Nous sommes à Paris depuis peu en somme… pour les derniers mois… Nous avons séjourné très longtemps en Italie.

IRÈNE.

Vous étiez partis tout de suite après le mariage ?

RICHARD.

Le jour même.

IRÈNE.

À quelle église vous êtes-vous mariés ?

RICHARD.

À Saint-Louis d’Antin.