Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/121

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LECHÂTELIER.

C’est cela… Allez, mon bon. Vous remplacerez la gouvernante.

GRÂCE, (en s’approchant de Suzanne.)

Dis-moi, puis-je t’être utile ? Veux-tu que je serve les boissons…

SUZANNE.

Non, non, chérie, accompagne ces dames… Tu as bonne mine, ce soir…

GRÂCE.

C’est la chaleur…

LECHÂTELIER, (ramassant une boucle de corsage à terre.)

Je crois que vous avez perdu quelque chose, madame.

GRÂCE.

Merci, monsieur.

(Elle suit ces dames, à gauche, dans le salon.)


Scène III


SUZANNE, LECHÂTELIER, CLOZIÈRES

CLOZIÈRES.

Curieuse, cette personne qui a une façon de marcher comme sur un parquet trop glissant.

LECHÂTELIER.

Mon cher, si tu ne vendais pas la mèche, je te révélerais une chose à toi seul, qui t’amuserait.

CLOZIÈRES.

Je ne vendrai rien du tout.