ne t’aime que pour toi-même… C’est une vieille habitude que j’ai prise autrefois comme ça… j’ai été résigné tout de suite à la fatalité de notre amour… maintenant il ne m’en coûtera plus beaucoup… Et je t’aime tant… tant ! Mon joli visage… ma petite… qui fait tout ce qu’elle peut pour être bonne. (Se relevant.) Eh bien, tu vois, comme c’est simple !… Quand on veut ! Allons, souris… voyons…
Madame, peut-on servir ?
Souris… tu vois, rien n’est changé, tu vois bien !… C’est comme d’habitude. Rosinette ! Allons, viens à table… lève-toi !… là… Donne la main… hop !… (Il lui prend la main comme à une enfant, la fait se lever droite. Il lui passe le bras sous le sien, — elle se laisse conduire machinalement.) Ah ! et puis l’enfant va mettre ses babouches… voyez-moi ça !… parce qu’elle ne peut pas aller à la salle à manger, ses petits pieds nus, tout de même !