qu’il ne s’en aille pas… qu’il ne s’en aille pas de moi !
Du courage, maman.
Tu viens de m’en donner.
Je peux avoir une confiance absolue ?… Tu ne recommenceras plus cette infamie ?… Attends demain ! Vite, maintenant… Vite !… Le temps presse… Tu ne te sens pas faible ?
Du tout. Physiquement, pourquoi ? Tiens, rien que pour lui avoir téléphoné tout à l’heure, il me semble que j’ai de la peine un peu à quitter cette chambre, comme s’il restait de sa voix dans cet appareil ! Comme si l’espoir pouvait encore venir de là ! On est fou !… On est fou !…
Que l’espoir te vienne d’un côté ou de l’autre, qu’importe, s’il vient… Tu ne sors pas de chez toi, n’est-ce pas ?… Espère, ma petite maman.
Oui… oui… une illusion ! une illusion pour vivre !… Ah ! je serais si peu exigeante maintenant, je ne demanderais plus le bonheur… (Elle