Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 8, 1922.djvu/169

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FRANÇOIS.

Monsieur Boucard a dit : « Comme c’est contrariant ! Madame s’habillait, mon fils devait venir nous prendre à une heure pour aller chez Monsieur Rantz… Nous allons lui transmettre le contre ordre… » Alors, il s’est enquis de la santé de Mademoiselle.

RANTZ.

Et vous n’avez pas fait de gaffe. Qu’avez-vous dit ?

FRANÇOIS.

Que Mademoiselle avait 39° de température… Qu’on redoutait un commencement de fièvre typhoïde.

RANTZ.

C’est suffisant. Voyons, il faut penser à tout… Avez-vous téléphoné au château… à Marly…

FRANÇOIS.

Dès ce matin, Monsieur. Le jardinier n’a vu personne… Nous avons tout visité, Monsieur le pense bien. Les greniers de l’hôtel… la cave.

RANTZ, (impatienté.)

La cave ! Ça n’a pas le sens commun ! Qu’est-ce que vous me chantez avec votre cave !… Enfin, bref, vous n’avez aucune idée ?

FRANÇOIS.

Ah ! pour une idée, si, Monsieur !

RANTZ.

Laquelle ?

FRANÇOIS.

C’est un coup des grévistes, ça… C’est du sabotage…