Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 8, 1922.djvu/312

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

térêt et dans celui d’Henriette, mais une fois cette démarche accomplie…

HONORINE.

À la bonne heure ! Et maintenant, malgré le plaisir évident que vous auriez à rester ici, malgré cette envie irrésistible, que je lis dans vos yeux de tenir compagnie à ce bon Martin Puech… (Geste gamin.) l’espace est à vous !…

DARNIS.

Nous aurions d’ailleurs été obligés de vous quitter dans quelques minutes… Personnellement, j’ai pas mal de rendez-vous…

(Ils disent au revoir. Darnis serre rapidement la main de Martin Puech qui se lève avec une correction qui a toujours l’air ensommeillée.)
ARNOULD.

Ne vous dérangez pas, je vous en prie… Excusez-nous…

MARTIN PUECH.

J’espère que ce n’est pas moi qui vous fais fuir ?… (À Arnould qui s’avance.) Voudriez-vous être assez aimable pour me rappeler votre nom et votre adresse. Je me ferai un vrai plaisir de vous envoyer mon ouvrage.

ARNOULD.

Très flatté !…

HONORINE, (à Madame de Chevrigny.)

Et un peu embêté !…

ARNOULD.

Je n’ai pas de carte sur moi, 22, rue Notre-Dame-de-Lorette… Arnould…