Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 8, 1922.djvu/95

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MAURICE.

Allons, allons, du calme. Puis-je quelque chose, moi ?

ALINE.

Tu vois, tu vois que tu me trompes !…

MALOUTE.

Aline…

MAURICE.

Mais, mon chéri, je te jure que je tombe des nues. Ça n’a aucun sens. Je ne sais pas ! Elle m’envoie ce bouquet parce que c’est une tourte… et sur réputation… Je ne la connais pas. Je lui ai parlé deux fois au pesage, n’est-ce pas, Raymond ?

ALINE.

Tu la vois chez ta mère !

RAYMOND.

Ah ! la, la ! chez sa mère !

MAURICE.

Je te jure bien que non, par exemple. Ce serait le dernier endroit du monde.

RAYMOND.

Je la connais, moi, Deneige. C’est une femme qui s’excite sur photographie !

MALOUTE, (riant.)

Ah ! Monsieur Orland ! Si vos photos étaient aux étalages…

(On rit.)
ALINE.

Oui, vous pouvez tous regarder ! Le voilà, c’est bien lui ! Je vous dis qu’on lui fait la cour comme à une femme ! Tiens, tu m’écœures ! Et puis de-