les cris de secours, sont arrivés. Talloires et les autres. Ils se glissent, un à un, en proie à la plus grande émotion. À Pravielle.) Fermez la porte. Fermez, voyons !
Non… Tous ! Tous, qu’ils entrent ! laissez-les !… (Ils entrent, les uns en blouse, les autres en veston.) Votre maître vient de mourir, Messieurs !… voyez voyez ! (Sur la pointe des pieds, tête nue, ils se sont avancés. Quelques-uns se mettent à genoux. On entend des sanglots de toutes parts.) C’est fini !… Ce beau front ne pensera plus… Ces lèvres ne parleront plus !…
Votre place n’est pas ici, Monsieur. Sortez…
Oui… Qu’il sorte… l’assassin !…
Messieurs… la dernière pensée de votre maître a été celle-ci : « Je vous lègue mon esprit et ma tâche ! » Il nous a dit, à Blondel et à moi : « Jurez que vous vous élèverez au-dessus des actes et de la haine… jurez que, unis par-delà ma mort, vous travaillerez ensemble à mon œuvre… » Il est mort, Messieurs, avant que j’aie pu le satisfaire !… (Tout le monde éclate en sanglots et se met à genoux. Elle