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XXI

TRAVAIL À LA CHAMBRIÈRE.



La chambrière a été employée jusqu’ici comme moyen de correction ; j’en ai fait un moyen assuré de calmer les chevaux les plus ardents ; elle est aussi très-utile pour obtenir les premiers temps du rassembler.

Voici comment je l’emploie :

Placez-vous du côté montoir, à la tête du cheval ; tenez les rênes du filet, le corps droit, le visage calme et l’œil bienveillant. La chambrière, tenue dans la main droite, sera levée lentement ; la lanière sera placée doucement sur le dos de l’animal. Si, lors du contact, le cheval cherche à s’y soustraire par un acte quelconque, la main, par un mouvement assez vif de gauche à droite et de droite à gauche, arrêtera bientôt cet acte de désobéissance. Le cheval, devenu calme et immobile, supportera le contact de la lanière flottant sur son dos, et amenée graduellement jusque sur la queue.