Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/186

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15° Piaffer régulier avec un temps d’arrêt immédiat sur trois jambes, la quatrième restant en l’air.

Ici encore, comme pour les pirouettes renversées sur trois jambes, c’est en exerçant le piaffer et la flexion isolée d’une jambe qu’on arrivera à réunir les deux mouvements. On interrompra le piaffer en arrêtant la contraction des trois jambes pour la reporter exclusivement sur la quatrième. Il suffit donc, pour habituer le cheval à ce travail, de l’arrêter lorsqu’il piaffe, en le forçant à contracter une seule de ses jambes.

16° Changement de pied au temps, à des intervalles égaux, le cheval restant en place ou n’avançant qu’insensiblement.

Ce mouvement s’obtient par les mêmes procédés que ceux qui sont employés pour les changements de pieds au temps en avançant ; seulement il est beaucoup plus compliqué, puisque l’on doit donner une impulsion justement assez forte pour déterminer le mouvement des jambes sans que le corps se porte en avant. Ce mouvement exige, par conséquent, beaucoup de tact de la part du cavalier, et ne saurait être pratiqué que sur un cheval parfaitement dressé, mais dressé comme je le comprends.

Des cavaliers ont obtenu l’apparente exécution de quelques-uns de ces airs de manège. Fiers de ces résultats, il s’écriaient : Voilà du système Baucher !