Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/189

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trouvant annulée par une résistance équivalente, tout mouvement régulier devient impossible.

D. Par quels moyens peut-on combattre les résistances ?

R. Par l’assouplissement partiel et méthodique de la mâchoire, de l’encolure, des reins et des hanches, et la juste répartition du poids.

D. Quelle est l’utilité des flexions de mâchoire ?

R. Comme c’est sur la mâchoire inférieure que se reproduisent d’abord les effets de la main du cavalier, ceux-ci seront nuls ou incomplets si la mâchoire est serrée ou contractée. De plus, comme dans ce cas les déplacements du corps du cheval ne s’obtiennent qu’avec difficulté, les mouvements qui en résultent seront toujours pénibles.

D. Suffit-il que le cheval mâche son frein pour que la flexion de la mâchoire ne laisse plus rien à désirer ?

R. Non, il faut encore que le cheval lâche son frein, c’est-à-dire qu’il écarte (à volonté) et moelleusement la mâchoire inférieure.

D. Tous les chevaux peuvent-ils avoir cette mobilité de mâchoire ?

R. Tous sans exception, si l’on suit la gradation indiquée, et si le cavalier ne se laisse pas tromper par la flexion de l’encolure précédant celle de la mâchoire. Bien que cette flexion soit nécessaire, elle