Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/240

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dera de nouveau la légèreté et portera le cheval un pas ou deux en avant, pour l’arrêter et suivre la même gradation. Il alternera ce travail au pas, ainsi gradué, avec le reculer, les pirouettes, le travail sur les hanches. L’importance de décomposer chaque mouvement est tellement grande et produit des résultats tellement extraordinaires, que je ne crains pas de me répéter, et d’engager tous les cavaliers intelligents à suivre exactement cette gradation : 1° rechercher si le cheval est léger ou présente une résistance à la main ; 2° la détruire de suite par les demi-temps d’arrêt et les vibrations, selon la nature des résistances, obtenir la mobilité de la mâchoire, et porter le cheval un pas ou deux en avant, en combattant de suite toute résistance par les nouveaux moyens ; arrêter le cheval et ne lui rendre delà main que lorsqu’il est léger, le garder calme, immobile en place, pendant une demi-minute, et le reporter de nouveau au pas, après s’être assuré de la mobilité de la mâchoire.

De même pour le reculer, les pirouettes renversées et ordinaires, et le travail de deux pistes, ne demander qu’un pas, arrêter, redonner la position ou la légèreté, et laisser le cheval calme en repos quelques instants, pour continuer en suivant toujours la même gradation. Ces moments de repos, répétés avec cette scrupuleuse attention, produisent des résultats qui surprendront le cavalier. La contraction