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CONCLUSION





Le goût de l’équitation se perd, tout le monde le reconnaît, et chacun donne son opinion. Les uns attribuent la décadence de l’art à l’engouement de la jeunesse pour les courses ; ils voient dans le turf une succursale de la Bourse, et regrettent que le Gouvernement favorise cet entraînement, au lieu de laisser à l’industrie privée le soin de payer ses passe-temps. Ils disent que les parieurs sur les chevaux de courses n’ont pas le droit de réclamer des primes gouvernementales, plus que les parieurs sur le trois-six, le colza ou la betterave. Les autres pensent que l’enseignement routinier des manèges a fait son temps, et qu’à notre époque de vapeur, d’électricité, où tout se perfectionne, l’équitation doit suivre aussi la loi du progrès. Je partage cette manière de voir, et j’apporte comme témoignage les travaux de toute ma vie.