Page:Baudelaire - Œuvres posthumes 1908.djvu/187

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lettre d’Héloïse, et deux contes de La Fontaine, pour recorder les différents tons que je voulais prendre.

Lettre X. — La Merteuil à Valmont.

Je suis indigné, je l’avoue, quand je songe que cet homme sans raisonner, sans se donner la moindre peine, en suivant tout bêtement l’instinct de son cœur, trouve une félicité à laquelle je ne puis atteindre. Oh ! je la troublerai !

Lettre XV. — Valmont à la Merteuil.

J’avouerai ma faiblesse. Mes yeux se sont mouillés de larmes… J’ai été étonné du plaisir qu’on éprouve en faisant le bien…

Lettre XXI.— Valmont à la Merteuil.

Don Juan devenant Tartuffe et charitable par intérêt.

Cet aveu prouve à la fois l’hypocrisie de Valmont, sa haine de la vertu, et, en même temps, un reste de sensibilité par quoi il est inférieur à la Merteuil, chez qui tout ce qui est humain est calciné.

J’oubliais de vous dire que, pour mettre tout à profit, j’ai demandé à ces beaux yeux de prier Dieu pour le succès de mes projets.

Lettre XXI. — Valmont à la Merteuil.

(Impudence et raffinement d’impiété.)

Elle est vraiment délicieuse… Cela n’a ni caractère, ni principes. Jugez combien [sa société sera douce et facile]… En vérité, je suis [presque jalouse de celui à qui ce plaisir est réservé].

Lettre XXXVIII. — La Merteuil à Valmont.

(Excellent portrait de la Cécile.)

Il est si sot encore qu’il n’en a pas seulement obtenu