Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/525

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page n’a pas encore été corrigée

i.F,rrRr^s — 18OG 621

Ijon, mais un pis aller.

— Dentii,

Relisez la dernière phrase de ma lettre à Dentu, envoyée aujourd’hui à vous. Peut-être y trouverez- vous une entrée en matière. Mais si vous jugez cela faisable, ne causez que légèrement. En affaires, il faut toujours inspirer le désir, et n’avoir pas l’air d’être à la merci des gens. — Ci-joint une note pour DentUjdans le cas seulement où vous lui parlerez de cette affaire, sans compter La Belgique désha- billée.

A propos, vous me parlez de retranchements que vous faites dans mes notes. Si vous en avez fait dans le plan de La Belgique^ c’est la version pri- mitive qu’il faut prêter à Dentu.

Et vous avez été assez enfant pour aller écou- ler ce betit bétat de D ! professeur pour demoiselles ! démocrate qui ne croit pas aux mira- cles et ne croit qiiaa bon sens ( !), parfait représen- tant de la petite littérature, petit vidgarisateur de ’ 'oses vulgaires, etc.. î

ilier, samedi 17, il était joliment traité à propos de cette conférence, dans la Chronique du Temps signée de la Madelène. — Et cette leçon lui était ^^^mnée d’une main vraiment badine et légère.

l^t vous avez été assez enfant pour oublier que France a horreur de la poésie, de la vraie poé- sie ; qu’elle n’aime que les saligauds, comme Bé- ranger et de Musset ; que quiconque s’applique à

tire r orthographe passe pour un homme sans