Page:Baudoin - Recueil d emblemes Tome II.djvu/971

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
  • on de/V ni on mtuèlle.\trtf

.^c scauroit jamais rien conclure de cercain , ny rien faire de me- morablc. Ce qui pracedc oïdmai- rement, dece que chacuns entair accroire , & que ſes raifons luy paroiffans meilleurs que cellcs des autres, il n estime utile qtic ce qui luy ſcmblc letrc. Cependant , de ce dereglement d’opinions &í de ſentimens, il s’enſuit que la plû- part du temps on quitce ce qui est bon de ſoy, pour prendre le pire. Que s’il ne tient qu’à prouver par l'union des choſes naturelles., combien neceíſaire est la Concor- de à leur commune conſervation, cela ſc peut facilement par i’cxem- ple de cette grande machine du monde. Encore que les Prinaipes en ſoienc contraìtes , elle ne ſub- l*e pourtant que par le moyen de cette merveilleuſe harmonie que e Souverain Createur y ami- c , ans aquelle il faudroit neceſ- ^rement queles parties decctout