ï*£S’ De l’admmisratm de U J gui les de fait, & les fonde, \ 11 Elle les défait, si vous la ri fe , & les conſetve , si Vo“ï ncz le ſoin de la conſerverdemê me. Ccs p.trolcs d'Homere , dit Lìp, I ſe , ſont admirables , & cmpennm beaucoitj) de choſes. Les Etats ſont fa. bilcs , ou forts , ſelon que la Iufikt (& foible, ou inébranlable. Leur felicitéfi doit conſtdcrer comme intericure, $ comme exterieure aujji, Far ſinterìeu- re , le Vìce eB funy , & la Vertu rt- compensée. Par l’exterieure , le cm- merce ejl rendu libre ſur Mcr é fir i Terre, la Taìx établie ,la Cmniecx- terminée. Cette pcnſée de Boëceeít excellcnte ; Que ce n’est pas tant par l’abondance des fruits qu'il fait juger de la fertilité de l’annéc, que par la Iustice de ceux qui re- gnent. C’est elle ausli qui rend heu- reux les Royaumes , quand onla ſcait faire valoir , lors qu on ne la ne<dke point, non pasmeímedatis ks moindres affaires , & dans les
