Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/178

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passaient une salade, jugeaient peu favorablement ce convive qui gênait le service.

— Moi, dit tranquillement Réginald, j’ai interrogé des prêtres et des directeurs d’œuvres, sur la charité à Paris ; j’ai visité une communauté religieuse, une des dernières qui n’aient point été chassées de chez vous, et les ateliers d’apprentissage pour les infirmes, chez les Frères de Saint-Jean de Dieu. C’est une œuvre qui dépasse, je crois, le pouvoir de l’homme sur lui-même…

— Ce n’est pas pour votre plaisir, je suppose ? demanda avec sollicitude madame Ploute. Vous avez une mission de votre gouvernement ?

— Non, pas de mission. Je fais cela pour moi.

— Comme c’est curieux ! Vous ne trouvez pas, chère amie, — la belle madame Ploute s’adressait à la jolie madame Pommeau, — que c’est très curieux ! Monsieur Breynolds n’a pas du tout l’air…

— De quoi, chère amie ?

— Mais… de ça…

— Alors, reprit M. Limerel, vous refaites, à votre usage, le livre de Maxime Du Camp ?