Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/179

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— Précisément, répondit Réginald, et je constate que les œuvres de charité à Paris sont tout un monde très vaste, sans cesse renouvelé, admirable…

— Vous devez avoir… aussi fort chez vous ?

— Sans doute, des institutions prospères, fortes, si vous voulez… Cependant, il y a ici une force qui me frappe beaucoup.

L’approbation fut générale, et l’abandon du bel officier des Indes immédiat. Les hommes sourirent à leur voisine : « Eh bien ? vous avais-je prévenue ? » Les voisines, les jeunes, répondirent : « Vous aviez raison. Il paraissait pourtant intéressant ; il était bien parti. » Madame Limerel jugea qu’il n’y avait point de temps à perdre pour sortir de la charité, et trouva une diversion quelconque. Marie observa que Félicien n’avait pas eu l’attitude ironique de M. Pommeau, de M. de Semoville, du secrétaire d’ambassade, de son père lui-même.

Le dîner achevé, et comme elle rentrait au salon, au bras de Réginald, M. Bourguillière, qui n’avait pas dit un mot de tout le repas, s’approcha :

— Monsieur Breynolds, permettez-moi de vous