Page:Bazin - La Barrière, Calmann-Lévy.djvu/256

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vénérer, et des hommes qu’on m’avait cités comme modèles, et que vous laissiez parler, chez vous, librement, contre des préceptes formels…

— Quelque liberté de conversation : la belle affaire ! dit M. Limerel.

— Laissez-le achever, Victor.

— J’ai vu que vous approuviez même ce langage qui la première fois m’avait choqué ; j’ai été comme un abandonné parmi tous vos soins superflus ; je n’ai pas souvent rencontré à votre table et dans vos salons des vertus qui eussent influé sur moi… Qui donc s’est préoccupé de me donner des goûts de piété ou de les entretenir ?

— C’est trop fort ! Est-ce que ta mère ne t’a pas fait faire ta première communion, et magnifiquement, je puis dire ! avec quelle solennité affectueuse !

— Oh ! je vous en prie, ne me rappelez pas la cravache à pomme d’or !

— Que veux-tu dire ?

— Une malheureuse histoire dont il m’a rebattu les oreilles, répondit madame Limerel. Parce que, pour sa première communion, il a