reçut lui-même plusieurs blessures, et en mourut peu de temps après son arrivée à Rosette.
Voici un extrait de la lettre confidentielle qu’écrivit Bonaparte au Directoire, le 28 juin, quand tous ces troubles lui parurent apaisés.
« Notre situation est très-rassurante. Alexandrie, Rosette, Damiette, El-Arich, Cathiéh, Salahiéh, se fortifient à force. Mais si vous voulez que nous nous soutenions, il nous faut, d’ici à pluviôse (février 1800), 6000 hommes de renfort. Si vous nous en faites passer en outre quinze mille, nous pourrons aller partout, même à Constantinople.
» S’il vous est impossible de nous faire passer tous ces secours, il faudrait faire la paix ; car il faut calculer que d’ici au mois de messidor (juin prochain), nous perdrons encore 6000 hommes, ou nous serons, à la saison prochaine, réduits à quinze mille hommes effectifs, desquels, ôtant deux