Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/19

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cents francs échus. Il ne l’avait payé qu’en deux fois, à quinze jours d’intervalle. Cette fois, ce serait autre chose, bien certainement ; il n’avait pas un sou à lui donner.

Tous trois suivaient le chemin qui longe la Seine, s’enfonçant dans le brouillard qui les aveuglait. Une sonnette, à timbre lourd, vibra et le grincement d’une grille de fer tournant sur les gonds.

— V’la not’maîtresse qui ouvre sa porte, dit le fermier pour rompre le silence.

— Vous v’là chez vous, à revoir, dit le batelier en leur donnant à tous deux une poignée de main.

— Au revoir, père Sandré, et je vous souhaite beaucoup d’Englisch pour demain.

— Y n’est pas trop tôt que vous arri-