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Page:Beauclair - La Ferme à Goron, 1888.djvu/88

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prise sur sa ferme, en donnant au prêteur de Caudebec les trois mille francs de papier timbré et deux mille en argent. Mais le prêteur voulait de bonnes espèces sonnantes. Cyrille ne pouvait lui donner tout l’argent qu’il venait de recevoir, sa femme le lui ayant défendu.

Était-ce avec les billets du médecin qu’il pourrait acheter le cheval et la voiture dont elle avouait maintenant ne pouvoir se passer ?

Mme Goron s’apercevait chaque jour des inconvénients de la culture, c’étaient mille frais qu’elle n’avait pas prévus.

Le domestique ne suffisait pas au travail et, à tout moment, il fallait lui adjoindre des hommes de journée qui coûtaient des prix fous, mangeaient comme quatre et buvaient, il fallait