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III


Mais revenons à la grande route de Salinas et aux cavaliers inconnus qui galopaient devant moi.

J’avais donc fait taire mes soupçons, et j’avais même oublié toute idée de danger, quand j’arrivai, toujours au galop, à un endroit où la route faisait un brusque détour. Mes Mexicains de tout à l’heure m’attendaient là le revolver au poing, et je fus accueilli par un brusque :

Alto ahi ! — halte là !