Page:Beaumarchais - Œuvres complètes, Laplace, 1876.djvu/832

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pourtant bien z’avoir le plaisir de voir pendre.

CASSANDRE. J’avais la même espérance ; mais je lui pardonne z’aussi, ma fille.

ARLEQUIN. Cela z’étant z’ainsi, je vais lui donner la clef des champs, pour le dédommager de la celle qu’il s’est laissé prendre.

GILLES, faisant un saut. J’en suis quitte z'à meilleur marché que je ne pensais ; et j’avais t’en effet terriblement peur que mon voyage ne se terminât z’en l’air.

LE PERE CASSANDNE. gaiement Q eue v ■il quin - ze jours. Mais à Char lot quand if • ni • ~ir> f — J* 1 t* i «=^ tf j ° Couple !. Damis, dont l’humeur est jalouse, Cache à son juge son épouse : Et Damis, près de lui toujours, Fait 2’une lieue en quinze jours. Que par cette h. ’Ile. z’au contraire, Il fasse donner son place ! : Pour aller vite, il n’a que faire Des bottes du Petit Poucet. ARLEQUIN.

e Couplet. 

L’amant qui se met en campagne, Si trop de respect raccompagne, Près de l’objet de ses amours, Fait /’une lieue z’en quinze jours. Mais s’il attaque en téméraire, Toul à la fois bouche et corset, Pour aller vite, il n’a que faire Des bottes du Petit Poucet. LÉANDRE. = Couplet. Sa monture il faut qu’on ménage Quand l’on veut faire un long voyage. ISABELLE. Fi donc ! mon cher. Ah ! quel discours ! GILLES à Isabelle. Gare la lieue en quinze jours ! ARLEQUIN au parterre. Quand z’on prêche sitôt misère, Aisément z’on se passerait De ce qu’on appelle à Cythère Les bottes du Petit Poucet. GILLES an parterre. Que le diable emporte les botles ! Je me suis vautré dans les crottes. Mais quoi ! les sols devraient toujours Faire /.’une lieue z’en quinze jours. Souvent /.’arrive le contraire, Cl llilhs s’en consolerait. S’il voyait content le parterre Des bottes du Petit Poucet. FIN I’ES BOTTES PF. SEPT LIEUES.