Page:Beaumarchais - Œuvres complètes, Laplace, 1876.djvu/472

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MÉMOIRES

entre nous, nous donnons à cet écrit sous seings privés toute la force qu’il aurait par-devant notaires ; nous promettant d’en passer acte à la première réquisition de I un de nous.

.1 Paris, le premier avrillTiQ. Paris Duverney et Caron de Beaumarchais.

Au-dessus est écrit Contrôlé à Paris, le7 janvier 1771 : çu soiî inte-si ize li .’fi - seize sous. Signé Langlois.

- Les mots en caractères italiques sont de la main 

de M. Duverney.

TABLEAU SUCCINCT DU COMPTE RAISONNE DES AUTRES PARTS Doit M. de Beaumarchais à M. Duverney la somn < !■■ ! 39,000 Iwres.

Pour payer

M. de Beaumarchais fournit la quittance du 21 auùt 1761 , de

/.’. ■ du 16 juillet 1765, de

Idem du 14 août 1766, de

Les arrérages non payés de la rente viagère de 6,000 I- depuis juillet 1763 jusqu’en av.il 1770

La mise d’argent dans l’an les

bois de Touraine , dont M. Duverney devait faire 1rs fonds

I ; de cette somme porté à. .

I I fc ids du contrat de 6,1

rente viagère que M. Duverney racliéte, pout- sou capital

,000 I.

18,

s, ii

. 0,000

Total des payements faits par M. de Beaumarchais

Au moyen de ce pa ; cments, M. Duveruej se trouve débiteur de M. de lteaumarehais de la somme de

,000 1.

,000 1.

Doit M. Duverney à M. >ie Beaun de 98,0 o livres.

roui- le payement, M. Duverney

abandonne a M de Beaumarchais le tiers d’intérêt qu’ils ont dans les bois de Touraine : par la il s’acquitte envers lui des fonds avancés , ci

M. de Beaumarchais refuse les

8,000 I. d’intérêt de ces fonds ; M. Duverney se trouve encore acquitté de. P.ir l’écrit fait double des autres parts, M. Duverney duit payer, à la volonté de M. de Beaumarchais la Tutal des payements de M. Du-

verney

Au moyen de ces payements, M. Du-- ■ .’is M. de

Beauinaieliti-.

ERRATA

Ce mémoire, examiné de sang-froid, est plein de fautes, et sent partout l’ardeur et la précipitation. Je crois qu’il serait beaucoup meilleur à recommencer qu’à corriger ; cependant on ne doit | ls j laisser subsi^t.r 1 1 > ■ - r-h.,^-, ,_>, i.-r.’r-, pl.ii.s mi mal dites, ou qui I peuvent offenser quelqu’un. C’est déj i trop pour moi qued i tre forcé par le comte de la Blacbe i lui dire des vérités u.i peu dures-Page 34 i, ligne 25, au lieu de : fonds placés à tre} te pour cent dans | mots : plus avantageusement. De fort honnêtes gens m’ont prouvé qu bénéfice était non-seulement impossible, mais d’une exagération peu honnête, sur une affaire que M. Pu i ncy a conduit..- aussi longtemps Mou excuse est simple : je n’aurais pas mieux demandé que de sav-oii pai moi-même ce qui en était M. Duverne n’a pu nu- faire entrer dan ? U eoinp,i^uie ; je suis tout platement un ignorant de ses gains, et point du tout un critique de

,.-> bénéfices.
! et ce riche légataire jouit à présent de plus de deux 

cent mille livres de rente. On m’a i, ni observer que le comte de la Blacbe, qui en aura bien davantage un jour, ne les a pas encore tout à f.nt. Eh I mon Dieu, je les lui souhaite puisse t-il bienti t lesavoii . et des millions par delà ’ et qu’il me laisse tranquille ! i Ut douze mille livres de rente de plus, etc. mettez cinq au lieu ’If douze. Je sais positivement aujo ird’hui que le contrat qu’il voulait I passeï de la lôte de la marquise sa mère sur l.i sienne n’est que de cinq mille on cinq mille cent livresde rente cela ne rend pas le procédé du fils plus honnête, maïs cela end Lt citation de l’éci ivaïn plus ex icte , et si c’est n En général, on trouve à ce mémoire beaucoup d’inutilités, des longueurs, des incorrections, etc. Le meilleur errata qu’on puisse donc y faire, c’est que chacun en retranche ce qui lui déplaît. Je serai trop content, pourvu qu’on ne m ote point que je suis un honnête homme, et que j’ai raison contre le comte de la Blacbe : voila tout ce que j’ai voulu dire.

lui.

poui

I iu lieu : de vos reprê$entants i mette ?: votre représen-’ ■■ Em :’■ i. !■■ u i,- ,1.’ |. ( famille de M Duverney représente honorablement sa personne , et le comte de la Blache, dans le cas dont représente «pie sa fortune.

Page 351 , ligne 53, quelques gens de goût disent qu’ils n’aiment i ■ ilement. Je ne L’aime guère plus qu’eux i ! ’ , ligne 52, d’autres n’aiment point mouiller de sueur, etc. ; ils disent que cette affectation est collégiale. Je ne lai m u.’ la hais Cette phrase fut faite avec moins de prétention que de pi i .. tation ; ôtez-la i ?ou

RÉPONSE INGÉNUE

DE PIERRE-AUGUSTIN CARON DE BEAUMARCHAIS À LA CONSULTATION INJURIEUSE

Beaumarchais payé 011 pendu.

(Bésnmcdc .1/. le P. de C. vapporté dans Umènioire au cuu-

Mil. f 1S.)

Un colporteur échauffé frappe à ma porte, et me remet un mémoire en me disant : « Monsieur le comte de la Blache vous prie, monsieur, de vous intéresser à son affaire. — Eh ! me connais-tu, mon ami ? — Non, monsieur, mais cela ne fait rien : nous sommes trois qui courons de porte en porte, et notre ordre est de ne pas même oublier les couvents ni les boutiques. — Je ne suis pas curieux, ami ; je te rends grâce. — Ah ! monsieur, acceptez, je vous prie : je suis si chargé ! voilà bien du monde qui refuse ! — À la bonne heure ! et toi,