Page:Beaumarchais - Œuvres complètes, Laplace, 1876.djvu/672

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l’ordre donné, comme je l’ai dit plus haut, le 20 septembre suivant, remis le 12 octobre au citoyen Maulde, par moi, missionnaire de M. Lebrun.

(la lettre.)

Et si vous l’avez faite, cette vérification, je vous prie de surseoir à toute vérification ultérieure. — Surseoir à la vérification d’une vérification faite et consommée ! Tout cela est d’une justesse, et je dirais, d’un sens exquis.

(la lettre.)

Si, au contraire, vous n’avez eu ni mission à ce sujet ni opération à faire, il convient que vous n’en commenciez aucune.

À quel titre M. de Maulde en commencerait-il, s’il i, i.i eu la mission de personne ? lui, ministre de France, qui ne fait rien sans ordre : et de plus » i ! j échal d< camp, titre que je lui restitue : il y a trop longtemps que l’on en pare mon ami, qui n’y a jamais prétendu.

Restituons aussi l’honneur d’avoir fait cette I Itre.i qui il appartient, car M. Pach l’a seulement signée. M. Lebrun, qui sait le fond des choses la lit, et nous l’envoie ouverte, sans se soucier le moins du monde qu’elle ait le sens commun ou non ; et nous disions en la lisant : La tête a-t-elle i.l’in.i tous les chefs et à tous les commis ? Je me mets à vos pieds, ô citoyens législateurs, pour obtenir votre indulgence sur) ridicule détail où je me ois forcé d’entrer ! mais il est si fort inhérent à cette dénonciation qui vous a fait lancer un décret contre moi, que je les crois de même main !

Et. iati u). pardonnez-moi, ou

plutôt sachez-moi bon gré de prouver ci laConvention que ces imposteurs matériaux ne sont nullemenl votre ouvrage ; que vous avez été trompé, vilainement trompé par ceux qui ne m’ont éloigné d France que pour m’assassiner avec impunité. fait :

J’avais chargé spécialement le ciel’de mes bureaux, mon 1 lé de pouvoirs, de tourmenter M. Lebrun pour m’obtenir une réponse à quatrt .11 m’écrit qu’il n’a pu parvenir à rien tirer de ce ministre, ni sur ses répot retard, ni sur le cautionnement promis ; qu’il lui imment trouvé tout l’embarras que je lui avais u ! Ce fut au point que, pour se tirer de mon homme sans laisser é< happer le m qu’il méditait, il renvoya le pressant questionneur a un sieur du Breton, des bureaux de la guerre ; lequel, après l’avoir | olimenl renvoyé dans des bureaux trop peu instruits, finil par l’adresser à u — "/ //… Mais laissons raconter à mon fondé de pouvoirs, qui l’a subie, la ridicule scène qu il eul avec cet //. C’est la lettre que je i opie, • Ce M. du Breton, dit-il, a fini par m’adress* r à ■ x i. //, dans les premiers bureaux duquel j’ai trouvé une foule de gens qu’il a fallu laiss dier avant que mon tour arrivât. Enfin j’ai péni tré jusqu’à sou cabinet.

« l’n peu surpris de l’air i garé de cel homme, pour m’assurer si c’était lui. j’ai débuté lui demandant si j’avais l’honneur de parler à.M. Il. qui, l’œil hagard, le teint enflammé, le poing ferme, m’a dit d’une voix de tonnerre, et avee I e pression de la fureur : Tu n’as point l’honneur…,. m suispoint monsieur…, ji m’appell II’". ii Interdit dune telle réception, j’étais prêt à m’enfuir ; mais, considérant que le personnagi n a ut point imposant et voulant remplir ma mission, je lui ai répondu avec sang-froid : ■ ■ Pardon, citoyen, si j’ai mal débuté avec toi : mais con dère que les gens du commencement du siècle ne s’habituent pas en une seconde au groti gage de sa fin. Au surplus, c’est dune ta manie de te taire tutoyer ? Pourrais-je le parler seul ? Je suis renvoyé à toi par un ministre qui se nomme Lebrun, I r savoir où en esl l’affaire du cautionnement t.i, il promis ù M. U— mm irehais, sur lequel on lui a donné tanl de paroles qui toutes ont été sans fruit’. Voilà ma question : lu peux répondre. — A qui parlé-je ? — A Gudin 1, fondé de pouvoirs de l’homme que j’ai nommé, et qui le demande une pai oie positive.

ci L’affaire dont tu me pari s, me répond II. est un— affain sur laquelle je suis occupt àjetei un coup d’œil sévère. Beaumarchais <• trompi Lajard, qui, comme un sot, s’est mis à laplau de Beaumarchais PAU UN MARCHÉ QUE JE PRÉTENDS DÉTRUIRE le faire imprimer avech premier, pour qu puisst juqet lui-méim ctl’affairi et l’homme. — Vous le pouvez, monsieur, lui dis-je ; et je ne doute pas que, sur votre réponse que je vais lui faire pass t, il ne prévienne vos intentions hostiles, et n’ins-Iruise ce public, que vous interpelle/, des torts des ministres « son égard, et dt I" manièri utili donl il a cherché à servir la nation, à laquelle la publicité que vous voulez donner a cette affaire arrache cinquante-trois mille armes dont elle a le plus grand besoin. — Nous n’avons point besoin d’armes, répond.’/ en courroux ; nous en avons plus qu’il ne nous en faut:qu’il fasse des sienn b u lui sembh ra ! — C’est là votre réponse ? — Je n’en ai point d’autre à te faire ! — J’aurais bien reparti que vous n’aviez trompé persoyme, ni traité avec Lajard seul; que c’était u i c U oi comiti s 1 1 unis < ! • /’Isst mbh i légi nistn s qui i ous avii : traitt : mais j’ai pensé que, s’il a.ui I audace d’imprimer, il fallait lui la doire de la ictorieusc ré] se que vous avez à l’aircen produisant l’avis des comiti éloges qu’ils ont donnés à votn cii ism< connu. d Tel est, monsieur, le résultat de mi s démarèrede II..1

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me de lettres.

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