Page:Bellaud-Dessalles - Légendes du vieux Béziers, 1923.pdf/126

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
124
LES BIBELOTS DE MGR DE BISCARAS

nos regrets de ne pouvoir la seconder en ce moment.

— Les dernières épidémies, reprit Monsieur de Villeraze, les guerres récentes contre ceux de la Religion Réformée, l’achèvement du canal des Deux Mers, absorbent toutes nos ressources… et Messieurs des États sont si exigeants…

— Ne pourrait-on pas, reprit le premier, tenter quelques économies sur les derniers comptes ; ceux-ci portent deux cents vingt-cinq setiers de blé, six muids de vin, quatre cent livres pour la viande, deux cent livres pour le bois… Et la grande salle projetée… les quarante lits nouveaux !

— Monsieur, fit le prélat avec une vivacité qu’il regretta aussitôt, les pauvres n’attendent pas !

La bataille était perdue…

— Laissons-donc cela, Messieurs, reprit-il avec sa grâce si française ; et il leur parla des derniers événements intéressant la cité, entr’autres de la nouvelle Ordonnance, par laquelle le roi déclarait que l’évêque de Béziers assisterait à