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Laure Conan

Aussi l’hommage que le gouvernement français a rendu à son talent et à son œuvre en lui accordant, en 1898, les palmes académiques, et celui que l’Académie française lui a rendu en couronnant L’Oublié, ont-ils été accueillis avec la plus grande joie par ses compatriotes, dont le respect et l’admiration pour elle se sont sans cesse accrus et se sont élevés à la hauteur de ses brillants succès.

Terminons par cette belle pensée d’Henri d’Arles (l’abbé Beaudé) dans son étude « Une romancière canadienne », publiée dans la Pensée de France, juillet 1914 : « Laure Conan est notre première femme écrivain, la première en date et la première par la supériorité du talent. »