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NOS AUTEURS FÉMININS


LES ANCIENS

En commençant ce travail, nous sommes heureux de penser que nos premiers écrivains féminins ont été des personnes vouées à la vie religieuse, et que leurs écrits ont été faits à l’ombre du cloître.

Ce sont, en effet, les révérendes Sœurs religieuses Marie de l’Incarnation, Saint-Ignace, Sainte-Hélène, et la révérende Sœur Marie Morin, dont la mère était la filleule du gouverneur d’Ailleboust, qui furent les doyennes de notre littérature féminine.

Plus de deux cent cinquante ans se sont écoulés depuis que la Mère Marie de l’Incarnation, la fondatrice de la plus ancienne institution d’enseignement de notre pays, et surnommée la « Sainte-Thérèse de la Nouvelle-France », a écrit ses mémorables lettres dans son monastère vénéré des Ursulines de Québec. On en connaît la valeur. Elles sont dans toutes nos bibliothèques. C’est un héritage que l’on conserve avec un soin religieux.