Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/413

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trône, reçoitles hommages d’un hérosgu’introduit une autre divinité à tête d’épervier. Derrière le trône, la quatrième figure ressemble à une femme attachée au service du premier des dieux. Tout le groupe est entouré d’hiéroglyphes et encadré dans des figures symboliques richement exécutées ; un globe, dont les ailes s’étendent sur le tout, domine les figures, et une rangée de serpens couronne tout le tableau. Les sculptures et peintures sont parfaitement conservées, et c’est surtout dans cette apothéose que l’on peut étudier les progrès que l’art avait faits en Égypte [1].

On passe de cette salle, comme je l’ai dit, dans une autre qui est soutenue de deux piliers, et dont les murs n’ont que des figures esquissées, préparées à être sculptées. Tous les murs et les piliers sont couverts de ces esquisses, représentant des figures d’hommes, de femmes, d’animaux, qui semblent avoir rapport aux exploits du héros enseveli dans le sarcophage.

En passant de cette chambre, par un escalier, dans un corridor inférieur, on y remarque, à l’entrée, deux figures de chaque côté, une mâle et une femelle, de grandeur naturelle. La femme paraît représenter Isis, ayant sur la tête les symboles ordinales de cette déesse, les cornes et

  1. Voyez l’Atlas, planche 19