Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/470

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lement enfoncée dans le sable, que si les pyramides le sont autant, il n’y a pas de doute que le Nil n’ait pu les entourer de ses eaux dans des temps très-reculés.

Après avoir fini mes opérations sur la seconde pyramide, j’éprouvai un vif désir de soumettre aussi la troisième à un examen au moins rapide. J’observai qu’on avait déjà fait un effort du côté de l’est, pour pénétrer dans l’intérieur. Ce fut du côté du nord que je commençai mes fouilles ; après avoir écarté une grande quantité de matériaux, je rencontrai un amas considérable d’énormes blocs de granit qui provenaient évidemment du revêtement de la pyramide ;.et, en descendant davantage dans les excavations, je trouvai le revêtement encore en place jusqu’à la base. L’enlèvement de ces blocs m’aurait certainement conduit à l’entrée, si j’avais pu consacrer plus de temps et plus de fonds à cette entreprise.

Le consul ayant appris àThèbes l’ouverture de la seconde grande pyramide, m’écrivit qu’il allait descendre le Nil, et au même temps, lord Belmore et sa famille arrivèrent du Caire. Ce seigneur, le premier voyageur anglais qui fût entré dans la tombe de Psammétique à Thèbes après que je l’eus ouverte, fut aussi le premier de cette nation qui visita l’intérieur de la pyramide. Sa