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en nubie, etc.


zoni avait laissés pendant son absence pour garder la tombe royale, m’apprirent que la grande averse qui était tombée dans la nuit dont j’ai parlé, avait fait entrer l’eau dans le souterrain malgré tous leurs efforts ; elle y avait entraîné une grande quantité de boue. La chaleur avait converti l’humidité en vapeur, plusieurs murs s’étaient fendus, et des pierres étaient tombées. À cette nouvelle, je me rendis dans la tombe ; la seule chose que nous pouvions faire c’était de faire enlever la boue ; car tant qu’il restait de la vapeur, les murs étaient sujets à se fendre. Deux jours avant Noël M. Belzoni arriva ; le jour de St. Étienne ayant traversé le Nil pour examiner à Carnak les divers terrains qu’il avait à excaver, il faillit être assassiné. J’avais alors une violente fièvre bilieuse ; la frayeur causée par l’attentat contre mon mari s’y joignit pour me donner la jaunisse. J’envoyai un exprès pour chercher des médîcamens chez un docteur d’Akmin ; au bout de cinq jours il revint avec environ une demi-

    le lendemain qu’elle avait besoin de voir sa mère, et ne revint plus. J’en fus étonnée ; mais un chrétien m’apprit que la jeune fille s’était enfuie, de peur que je ne me vengeasse sur elle du mal que m’avait fait sa belle-sœur, attendu que ces vengeances sont très-communes chez elles.